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  • Photo du rédacteurLyse Williams.

Altered Carbon. La série Netflix.


Une de mes séries préféré de l'année 2018...


Clairement je n'avais jamais entendu parlé du livre éponyme, avant de plonger dans le premier épisode et c'est sans aucune attente, que j'ai commencer à visionner cette série.


J'ai pourtant été rapidement séduite. Dés le clip d'intro, les images, le son et le mystère m'ont happés.


Puis la scène d'ouverture, donne le ton de la série : avec sa colorimétrie épurée, son image propre et sombre, et ce corps flottant... Cette image n'est d'ailleurs pas sans rappeler une autre, dans Blade Runner 2049, beaucoup plus violente et brute...cette scène laissera d'ailleurs place à une voix off posée, sur fond d'image glaçante, créant un parallèle encore plus fort dans mon esprit, avec le film Blade Runner.


Ton corps n'est qu'une enveloppe.

Alors Altered Carbon ça parle de quoi ? De vie, de mort, de pouvoir, d'éthique et même de IA, en passant par des questionnements d’actualités sur le genre, le sexe et la différence entre corps et esprit. Le tout condensé autour d'une énigme policière, que nous voudrons résoudre autant que Kovacs.

D'ailleurs ce personnage est pour le moins atypique. Loin du héro et encore plus loin du anti-héro, cet homme blasé, meurtrie et insensible, va peu à peu se rendre attachant, touchant, et finira même par convaincre le spectateur qu'il mérite sa liberté.


La première chose que vous apprendrez c'est que rien n'est ce qu'il semble.

Mais Kovacs n'a pas été mon personnage préféré, loin de là, car s'il y a des sujets qui me fascinent, autant le dire, les IA, se font la part belle. Donc quoi de plus normal que ce soit Poe qui m'ait complètement happée ? Cet IA est une réussite, aussi bien dans son développement, que dans ses interrogations, pour le moins humaine. Son ambivalence ouvre la voie aux questionnements et aux débats. Quant à son final, avec Lizzie, autant dire que j'ai pleuré, pleuré et encore pleuré... L'image est belle, car tandis que son enveloppe se dissout d'un esthétisme magnifique, son esprit tente coûte que coûte de protéger Lizzie, et n'est-ce pas là le propre de l'humanité : protéger ceux qu'on aime...

Tient parlons de Lizzie, ce personnage déchirant, qui passe du statut de victime à celui de tortionnaire. Un cheminement qui trouvera écho, dans tous ceux qui ont un jour, du faire face à leurs peurs, leurs démons, et ont du choisir entre vengeance et reconstruction. Le parcours initiatique d'une victime qui parlera à un grand nombre et cela prouve combien la grille de lecture est riche.


Peu importe ce que le mot humain veut dire : vous en êtes un.

La dernière image de la saison pose des questions, ouvre la voie à une deuxième saison et j'aimerais beaucoup que ce soit le cas. Parce que je n'en ai pas finit avec ses personnages.


En conclusion je dirais que cette série est tout comme moi : optimiste. Autant dans le traitement qu'elle accorde aux victimes, que dans ses messages de tolérance. C'est un chef d'oeuvre de la science fiction, ouvrant différentes grilles de lecture, offrant des images magnifiques et maîtrisant sa colorimétrie à la perfection. Et qu'on soit un profane du genre, qui savourera cette série pour ce qu'elle est, ou qu'on soit un admirateur de SF, qui tentera de trouver du sens à tout cela, chacun se retrouvera dans cette série. Alors si ce n'est pas déjà le cas, laissez-vous tenter !


Bon visionnage à tous.

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