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  • Photo du rédacteurLyse Williams.

Moriarty/Le Joker...



Moriarty et Le Joker, alter ego ?


Je me suis fait cette réflexion très récemment, et je tenais à partager avec vous mes observations et ma théorie loufoque.



(Je tiens à préciser que je ne m'intéresse qu'au Jim Moriarty de la série Sherlock et qu'au Joker de la trilogie de Nolan.)



Voilà donc la liste des points communs entres le Joker et Moriarty.


  • L’ambiguïté de leur relation avec le héro.

Entre fascination, haine et respect, on ne peut pas nier que nos deux protagonistes entretiennent des relations ambigu avec les héros. Le Joker ne s'en cache pas, il admire le Batman et ne veut en aucun cas le voir disparaître, tant il s'amuse à jouer avec lui. Quant à Moriarty, il voit en Sherlock son double bienfaisant et il entretien une vraie fascination pour ce dernier. Tous deux ne parviennent pas à tourner le dos au héro, et cela au mépris de la raison...


Elle va bientôt arriver Sherlock, la chute, mais n'ayez pas peur, chuter c'est comme voler, sauf que la destination est plus définitive.


  • Ils sont intelligents, voir brillants.

On ne parle pas là de vilains de secondes zones, tout juste bons à arracher des sacs à mains, non, le Joker et Moriarty sont deux êtres exceptionnellement intelligents et ils nous le prouvent régulièrement. La scène d'ouverture de The Dark Knight en est un exemple, avec un Joker qui fait preuve d'une intelligence hors norme, afin d'enrôler des partenaires pour mener à bien son projet et s'en débarrasser de manière brillante. Quant à Moriarty, comment ne pas être en admiration pour son plan, consistant à se laisser arrêter, dans le but de faire sa publicité ? C'est brillant !

Tu sais ce qu'il à pour lui le chaos ? Il est impartiale.


  • Leur désir de mort.

Ce point me semble être une évidence, entre Jim qui choisit de se mettre une balle dans la tête dans le but de battre Sherlock, et le Joker qui ne sourcille même pas lorsque Batman lui fonce dessus avec sa moto, autant dire que ces deux-là se jouent de la mort et n'hésite pas à l’accueillir comme une amie. Ce désir de mort est tellement ancré en eux, qu'ils vont même jusqu’à s'en amuser.




- Des gens sont morts.
- C'est ce que les gens font.



  • Une folie maîtrisée.

Aucun doute, le Joker et Jim ont un brin de folie qui leur ait propre et fait partie de leur charme. La folie de Jim est un subtil mélange entre névrose et contrôle. Il aime se jouer des règles et se moquer de la vie elle-même. Quant au Joker, il le dit lui-même : il est toc-toc... ce qui ne le rends pas moins brillant, puisqu'il maîtrise sa folie afin d'en faire une arme redoutable !


- Je crois que tout ce qui ne nous tue pas nous rend simplement plus bizarre.


  • Tous deux finiront par perdre la partie.

Parce qu'ils s'amusent bien trop à taquiner le héro, tous deux feront des choix qui les conduiront à leur perte. Le Joker finira pendu par les pieds, déçue par le choix des habitants de Gotham, il misera sur la chute de Harvey pour plonger la ville dans la folie, mais là encore il perdra face au Batman qui l'enverra à Arkham. Quant à Moriarty, il meurt en se pensant triomphant, mais sa chute laissera le champ libre à Sherlock pour démantelé la totalité de son réseau.


Staying alive.
- Rester en vie, c'est d'un ennui.


  • Un héritage inexistant.

Parce qu'ils ont chuté trop top, ni Joker, ni Jim n'ont eu le temps de préparer leur héritage, et leur absence se fait clairement ressentir dans chacun des deux shows.

Soyons clair, le Batman de The Dark Knight Rises à beau me faire frissonner lorsqu'il se retrouve au fond du trou (littéralement!), on ne peut pas dire que Bane ait la moitié du charisme du Joker. Ce n'est qu'un soldat aveuglé par son amour pour Miranda. Quant à la fille de Ra's Al Ghul elle ne brille ni par sa folie, ni par son intelligence hors norme, ce qui ne fait d'elle qu'une pâle vilaine en comparaison du Joker. Et même si la mort de l’interprète du Joker à obligé Nolan à faire sans lui dans ce dernier opus, je reste persuadé que si ce dernier avait été présent dans ce film, il n'aurait que renforcé le décalage entre lui et les autres vilains.

Il en est de même dans Sherlock, où la saison 3 nous offre un Magnussen sans remord certes, mais qui reste un simple homme d'affaire, et où la saison 4 fait revenir Jim afin de donner du poids à la folie de Eurus, car elle n'est pas franchement une vilaine, simplement un être bien trop brillant pour le monde, et qui recherche l'attention de son frère.





En définitive, le Joker et Moriarty sont certainement mes deux vilains préférés, ils sont sans concessions, sans remords, d'une intelligence rare et leur folie m'éblouie toujours. La geek rêveuse que je suis envisagerais même que Moriarty soit la version antérieur du Joker... Imaginez, Jim se fait sauter la tête, mais il ne meurt pas, les chirurgiens le garde dans un sommeil cryogénique. Il finit par se réveiller un jour défiguré, dans un monde qui a changé et qui ne compte plus Sherlock... Que ferait-il ? Surement laisserait-il libre court à sa folie et se chercherait-il un héro de remplacement pour combler l'absence de Sherlock... Batman serait tout indiqué pour le rôle non ?


Tout conte de fée digne de ce nom requiert son méchant.

Bon visionnage à tous !


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