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  • Photo du rédacteurLyse Williams.

Le pouvoir du temps.



Le temps est quelque chose de magique. Il fait mûrir, grandir, et il parvient même à faire d'une simple idée, un livre...


Retour sur les 4 années qu'il m'a fallut pour écrire mon dernier roman et sur la satisfaction que je ressens, à avoir pris le temps de faire les choses.





Il y a 4 ans, germe dans mon esprit une histoire, la rencontre entre Cassandre et Harper. Au fil des semaines, se dessine le portrait de ces deux êtres, leurs fêlures ainsi que leurs forces et je commence à travailler sur mon premier jet, tout en prenant des notes sur tout ce qui me traverse l'esprit.


Mais très vite, je me rends compte que ça ne va pas, que je ne parviens pas à retranscrire ce que j'ai en tête. Alors, je décide de laisser le projet en suspend. (c'est une habitude chez moi et à ce jour j'ai des dizaines de projets en suspend plus ou moins avancés !)


Au cours des 4 dernières années, je tente, à plusieurs reprises, de replonger dans mes notes, d'en prendre des nouvelles, de continuer à travailler sur le manuscrit. Mais ça ne vient pas et je n'écrit, à chaque fois, que quelques pages avant de laisser tomber.


Puis, l'année dernière, je retravaille mes notes, mes personnages, sans pour autant touché à ce que j'avais écrit, et une fois toutes ces notes prisent, je referme mon cahier et patiente...


4 ans, 4 années, avant que Harper et Cassandre prennent enfin vie sous mes mots. J'ai ré-ouvert mon dossier il y a à peine deux jours, et c'était comme si ces 4 années m'avaient permis de m'enrichir, de vivre moi même des aventures, des pertes, des deuils, afin d'être réellement prête pour raconter leur histoire. Il ne m'aura fallu que deux jours, pour passer de notes fouillis et d'une cinquantaine de pages écrites, à un point final, un manuscrit. J'y ai consacré ces deux jours, pas de distraction, de sortie, seulement du café et deux repas, et je peux vous dire que lorsque je devais faire une pause, mes doigts fourmillaient d'impatience tant j’avais de chose à dire.


Alors maintenant que le point final est posé ce n'est pas encore la fin de l'aventure. Je dois d'abord laisser reposer ce premier jet, quelques semaines minimum, avant de me replonger dedans pour en vérifier la fluidité, la cohérence. Et puis, il y aura les relectures, les corrections, mais en cet instant je savoure la fin d'un voyage, entamé il y a longtemps, en compagnie de ces deux personnages et je suis heureuse d'avoir pris le temps de grandir avant d'écrire leur histoire, car elle ressemble enfin à ce qu'elle a toujours été.


En conclusion je dirais que j'ai conscience que cela n'est pas orthodoxe, de laisser un projet patienter des années, mais je crois que cette manière de faire me conviens. J'ai toujours des tonnes d'idées qui germent dans ma tête, et avant qu'elles ne deviennent un vrai récit, je dois les nourrir. Je pense donc que le temps est un ami, qui fait grandir les idées, qui les organise et qui me permet de tirer le meilleur partie de ces dernières. Mais ce n'est pas toujours le cas. Hate & revenge est une de ces exceptions qui confirmes les règles, car je l'ai écrit dans le mois suivant l'idée.... Ce qui prouve bien qu'en matière d'inspiration, rien n'est jamais écrit !


Bonne soirée à tous et à bientôt !

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